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les étoiles éternelles
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5 février 2009

Rachida Dati en digne héritière de Bel-Ami (ParieMatch)

(je vois cette article en Parismatch, laquelle bien presente Mademiselle la Ministre de la Justrice,donc je la mets ici comme un supplement  )

Marie Desnos - Parismatch.com

"Belle-Amie", biographie à charge contre la ministre de la Justice, Rachida Dati, sort aujourd'hui. Yves Derai et Michael Darmon y décrivent une personnalité séductrice et manipulatrice.

actu_politique_Rachida_Dati_souriante_articlephoto

on la savait ambitieuse, voire carriériste. On savait même que derrière ses sourires radieux, Rachida Dati pouvait être "cassante". C’est du moins un aspect de son caractère souvent cité par certains de ses ex-proches collaborateurs… Mais cela ne suffisait pas pour Yves Derai et Michael Darmon, journalistes déjà connus dans le domaine du pamphlet politique. Travaillant respectivement au Nouvel Economiste et pour France 2, les deux compères avaient déjà travaillé ensemble, pour écrire "Ruptures", sur le divorce de Cécilia et Nicolas Sarkozy. Cette fois, ils ont voulu découvrir la personne qui se cache réellement derrière la ministre de la Justice, icône de la méritocratie et symbole de la diversité.

Après investigation, les auteurs sont arrivés à la conclusion que la "méthode Dati" se résumait "en deux mots : culot et séduction." Ils la comparent en fait à George Duroy, le personnage de Maupassant surnommé "Bel-ami" dans le roman éponyme par la fille de l’une de ses conquêtes. D’où le titre non dissimulé : "Belle-Amie", publiée aux Editions du Moment ce jeudi. A leurs yeux, Rachida Dati n’est qu’intrigue et séduction, calcul et séduction, arrivisme et séduction. Sa méthode consisterait en effet à sourire, à se lier de liens personnels quand ils se limitent habituellement au professionnel. A "casser les codes" pour arriver à ses fins. Et ça marche.

Des liens à double tranchant

C’est ainsi qu’elle a fait son entrée en politique. D’abord auprès de l’ex-garde des Sceaux Albin Chalandon, puis de Jean-Luc Lagardère, Jacques Attali, Simone Veil et enfin Nicolas Sarkozy lui-même dont elle deviendra rapidement la porte-parole, puis la ministre. Rachida Dati "enfonce les portes" et "force le portail de la forteresse Sarko", écrivent Yves Derai et Michael Darmon. Elle se lie ensuite avec Cécilia Sarkozy, qu’elle supplie de revenir quand celle-ci s’envole pour rejoindre Richard Attias. "Au nom de l’urgence et de la situation, la voilà désormais en lien direct et permanent, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, avec un Nicolas Sarkozy affaibli sur le plan personnel", notent les journalistes.

Le problème avec ce type de méthode, c’est que les gens ne l’intéressent qu’un temps. Ainsi Philippe Lorin, "un publicitaire en vue dans les années 1980" –un des rares à témoigner en "in"- raconte son expérience avec Rachida Dati. "Je l’ai rencontrée un soir pendant un cocktail à l’ambassade du Maroc", se souvient-il. "Elle m'a abordé de manière très agréable. Mon épouse d’alors l’a trouvée formidable. (…) elle nous attendrissait. Quand ma femme est morte dans un accident de voiture, (…) je lui ai annoncé que je quittais Paris pour Tanger et que j’allais céder mon agence. Elle a disparu du jour au lendemain. Manifestement, je ne l’intéressais plus." Même constat avec Cécilia Sarkozy. Après le divorce, Rachida Dati s’est empressée de se lier d’amitié avec "la nouvelle First lady", soulignent Yves Derai et Michael Darmon. Ce qui n'a que plus ou moins fonctionné puisque la ministre de la Justice n'est apparemment plus dans les petits papiers du président.

Rachida Dati a "provoqué sa chance". "Tout a été calculé, organisé, arraché ou dérobé", affirment les auteurs de "Belle-Amie". Et que les Français ne se méprennent pas. Si la ministre ne fait visiblement plus partie des "favorites" de Nicolas Sarkozy, "elle restera au sommet", selon Derai et Darmon. "Instinct de survie" oblige. Et pour ceux qui espèreraient trouver dans ce livre la réponse à LA question –qui est le père de Zhora ?- si "Belle Amie" n’affirme rien à ce sujet, il donne une nouvelle piste : celle d’un haut dignitaire qatari, Ali Bin Fetais al-Marri.

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