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les étoiles éternelles
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10 février 2009

La route non prise(Robert Frost)


Forest


j'aime ce poème,donc donne la traduction française de ce poème que je viens de trouver sur Internet.

La route non prise(Robert Frost)

Deux routes divergeaient dans un bois jaune

Et désolé de ne pas pouvoir prendre les deux
Et ne sois qu'un seul voyageur, je suis resté longtemps
A regarder l'une des deux aussiloin que je le pouvais,
Jusqu'au point où son virage se perdait dans les broussailles

Alors j'ai pris l'autre, tout aussi séduisante
Et peut-être encore plus justifiée
Parce qu'herbeuse et manquant quelque peu d'usure
Bien que franchement, les passages,
Les aient usées à peu près de façon identique

Et toutes les deux se reposaient, ce matin là,
Sous des feuilles qu'aucun pied n'avait noircies
Ah! J'ai gardé l'autre pour un autre jour!
Sachant pourtant comment un chemin nous mène à l'autre
Je doutais que jamais j'y revienne à nouveau

Un jour je me retrouverai à raconter avec un soupir
Quelque part dans un lointain avenir que
Deux routes divergeaient dans un bois, et moi,
J'ai pris celle par laquelle on voyage le moins souvent,
Et c'est cela qui a tout changé.

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poème original en anglais :

The road not taken (Robert Frost)

Two roads diverged in a yellow wood,

And sorry I could not travel both

And be one traveler, long I stood

And looked down one as far as I could

To where it bent in the undergrowth;

Then took the other, as just as fair,

And having perhaps the better claim,

Because it was grassy and wanted wear;

Though as for that the passing there

Had worn them really about the same,

And both that morning equally lay

In leaves no step had trodden black.

Oh, I kept the first for another day!

Yet knowing how way leads on to way,

I doubted if I should ever come back.

I shall be telling this with a sigh

Somewhere ages and ages hence:

Two roads diverged in a wood, and I-

I took the one less traveled by,

And that has made all the difference.
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Commentaires
L
Bonjour,<br /> <br /> <br /> <br /> Fasciné pare toutes ses réactions et actions que le génie de Frost àa pu déclencher je reste très admiratif de chaque traduction. Etant musicien d’origine brésilienne j’ai connu ce poème par la traduction faite par mon père - Alberto Lopes - en portugais. Il m’a accompagné a chaque instant de ma vie ou l’ubiquité s’est avérée un rêve (ou cauchemar?) impossible. Chapeau bas pour le respect du rythme et des rimes de la traduction de Claude Neuman. Je me suis permis de changer quelques détails dans certains vers qui m’ont semblé moins immédiats que les originaux de Frost. Take it or leave it of course…<br /> <br /> <br /> <br />  « La poèsie c’est ce qui est perdu lors de la traduction » R. Frost<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Mes respects <br /> <br /> <br /> <br /> Eduardo Lopes<br /> <br /> <br /> <br /> Deux routes bifurquaient dans un bois jaunissant, 
<br /> <br /> Hélas je ne pus voyager par les deux 
<br /> <br /> Tout un restant un seul voyageur; longtemps <br /> <br /> Et tant que je le pus, jusqu'à son tournant 
<br /> <br /> Dans les broussailles, l'une des routes j'ai suivi des yeux; <br /> <br /> <br /> <br /> Puis j'ai pris l'autre, pour moi tout aussi belle, 
<br /> <br /> Et peut-être montrant encore plus de grâce, 
<br /> <br /> Car elle était herbeuse et semblait nouvelle, 
<br /> <br /> Quand, à vrai dire, elle était comme sa jumelle, 
<br /> <br /> Portant du passage à peu près les mêmes traces, 

<br /> <br /> <br /> <br /> Et que toutes deux s'ornaient en ce matin 
<br /> <br /> Des feuilles ni tassées ni noircies par les pas. 
<br /> <br /> Oh, la première je l'ai gardée pour demain! 
<br /> <br /> Mais sachant qu'on va de chemin en chemin, 
<br /> <br /> Je doutais que jamais je retourne là-bas.

<br /> <br /> <br /> <br /> Alors je vous parle, des soupirs dans la voix, 
<br /> <br /> Un jour, il y a bien des années et années: 
<br /> <br /> Deux routes bifurquaient dans un bois, alors moi-<br /> <br /> Oui moi, j'ai pris celle la moins empruntée, <br /> <br /> Qui, par sa diférence, a fait tout changer.
C
Je pense qu’il faut traduire « et n’être (ou demeurer) qu’un seul voyageur » (un seul, par opposition à deux routes), et non pas « voyageur solitaire » qui a un sens différent.<br /> <br /> J’espère publier un recueil de traductions de Robert Frost l’an prochain.<br /> <br /> Voici ma traduction de « Nothing gold can stay » (tétramètres français pour trimètres anglais) :<br /> <br /> <br /> <br /> Le premier vert de Nature est doré, <br /> <br /> Sa teinte la plus difficile à garder. <br /> <br /> Son feuillage est tout d'abord une fleur ;<br /> <br /> Mais n'est ainsi que pour une heure <br /> <br /> Et puis le feuillage s'estompe en feuillage.<br /> <br /> Ainsi l'Eden dans la peine fit naufrage,<br /> <br /> Ainsi s'éteint le matin dans le jour. <br /> <br /> Rien ne peut rester d'or pour toujours.<br /> <br /> <br /> <br /> Nature’s first green is gold, <br /> <br /> Her hardest hue to hold. <br /> <br /> Her early leaf’s a flower; <br /> <br /> But only so an hour. <br /> <br /> Then leaf subsides to leaf. <br /> <br /> So Eden sank to grief, <br /> <br /> So dawn goes down to day. <br /> <br /> Nothing gold can stay. <br /> <br /> <br /> <br /> Si vous le désirez nous pouvons correspondre par e-mail : neumanclaude@gmail.com
Superbe traduction.il faut cependant traduire"mais, n'étant qu'un seul voyageur"ou,"voyageant seul" ou", voyageur solitaire"j'aime ce poème depuis longtemps,mais votre traduction m'a fait comprendre de nouvelles choses.<br /> <br /> Connaissez vous nothing gold can stay.
L
Oh! bravo à tous! mais la contrainte des vers( quel exploit!) ouvre à d'autres sens, je ne l'aurais pas cru autant. Alors loin d'être perdue par la traduction, la poésie y trouve plus de sens, ouvre d'autres chemins, s'ouvre à la différence de l'autre.<br /> <br /> Gh.LD
C
Rimes et rythme:<br /> <br /> <br /> <br /> Deux routes bifurquaient dans un bois jaunissant, <br /> <br /> Hélas je ne pus voyager par les deux <br /> <br /> Et demeurer un seul voyageur; longtemps <br /> <br /> Et tant que je le pus, jusqu'à son tournant <br /> <br /> Dans les broussailles, l'une d'elles j'ai suivi des yeux; <br /> <br /> <br /> <br /> Puis j'ai pris l'autre, pour moi tout aussi belle, <br /> <br /> Et peut-être montrant encore plus de grâce, <br /> <br /> Car elle était herbeuse et semblait nouvelle, <br /> <br /> Quand, à vrai dire, elle était comme sa jumelle, <br /> <br /> Portant du passage à peu près les mêmes traces, <br /> <br /> <br /> <br /> Et que toutes deux s'ornaient en ce matin <br /> <br /> Des feuilles ni tassées ni noircies par les pas. <br /> <br /> Oh, la première je l'ai gardée pour demain! <br /> <br /> Mais sachant qu'on va de chemin en chemin, <br /> <br /> Je doutais que jamais je retourne là. <br /> <br /> <br /> <br /> Je vais en parler, des soupirs dans la voix, <br /> <br /> Un jour, dans bien des années et des années: <br /> <br /> Deux routes bifurquaient dans un bois, alors moi- <br /> <br /> Moi, j'ai pris celle où l'on voyage à part soi, <br /> <br /> Et c'est là que toute ma différence est née.
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